Les fans des productions du studio Ghibli peuvent sortir leur calendrier ! Eh oui, après sa sortie dans les salles japonaises, Le Garçon et le Héron d’Hayao Miyazaki s’apprête à débarquer dans nos cinémas !
Dans le domaine des films d’animation, il faut dire qu’Hayao Miyazaki règne en maître. Souvenez-vous, il avait obtenu un Oscar en 2003 pour Le Voyage de Chihiro. Sans oublier ses deux nominations pour Le Château Ambulant (2006) et Le vent se lève (2014). Derrière le succès de ses productions se trouve le Studio Ghibli qu’il a co-fondé en 1985. L’alliance de ses histoires profondes et touchantes à un style d’animation aussi sublime qu’emblématique a donné naissance à des projets considérés comme des chefs-d’œuvre.
Si la production n’avait été diffusée qu’au Japon le 14 juillet 2023, le public français va avoir l’occasion de le visionner en salle à partir du 1er novembre 2023. Cet ultime film s’apprête à solidifier le lourd héritage que Miyazaki et son studio ont laissé à l’histoire de l’animation japonaise. Ainsi, nous aurions pu nous attendre à une grande promotion. Néanmoins, le projet s’est montré très opaque sur son contenu.
Une promotion extrêmement discrète
Pour la dernière œuvre de Miyazaki, le Studio Ghibli n’a partagé aucune bande-annonce, image, synopsis ou détail sur le casting des seiyuus avant sa diffusion au Japon. Toshio Suzuki, Président du studio, a justifié ce choix lors d’une interview pour le média japonais Bungei Shunju en déclarant : « Au fond de moi, je pense que c’est ce que les spectateurs de cinéma désirent inconsciemment ». En optant pour cette approche unique, Ghibli a maintenu un voile assez mystérieux autour du long métrage. Le tout, avec seulement une image promotionnelle à se mettre sous la dent.
Les premières critiques au sujet du film sont dithyrambiques. Effectivement, le projet est entre autres décrit comme « un chef-d’œuvre mature et complexe, mêlant le passé, le présent et le futur du réalisateur » selon Ema Steen pour le média TimeOut. Ou encore comme un film émouvant et impressionnant par ses décors et sa réflexion sur « la mémoire et le dépassement du passé » selon Alicia Haddick pour The Verge.
Pour tirer sa révérence, Miyazaki a donc opté pour un film faisant aussi bien la rétrospection de son parcours en tant que réalisateur, que sur l’empreinte qu’il aura laissée dans l’industrie du cinéma.