Kill Bill: Volume 1 faisait son entrée dans les salles de cinéma américaines il y a 20 ans, soit le 10 octobre 2003. À ce jour, la création de Quentin Tarantino compte toujours parmi les films d’action les plus emblématiques d’Hollywood.
Kill Bill: Volume 1 est un film d’action réalisé par Quentin Tarantino et sorti en 2003. Divisés en deux parties, nous suivons la quête de vengeance de Beatrix Kiddo alias The Bride (La Mariée). Ancienne tueuse à gages et enceinte, elle est trahie par son ex-patron et amant Bill, puis est laissée pour morte le jour de son mariage. Après 4 ans de coma, elle a désormais un objectif en tête : retrouver et tuer chaque membre du Détachement International des Vipères Assassines, ses anciens collègues. Cette œuvre, qui s’avère être un cocktail de film d’arts martiaux, de samouraï et de spaghetti western, nous propose aussi bien une mise en scène audacieuse que des combats et musiques cultes, donnant lieu à un rendu final unique.
Au niveau du box-office, Kill Bill a été un franc succès. Nous le voyons aux plus de 180 millions de dollars générés par le premier opus à travers le monde. Du côté du second volume, les bénéfices sont tout aussi juteux puisqu’il engrange pas moins de 150 millions de dollars. La première partie, qui figure le 4e film de la carrière de Quentin Tarantino, a définitivement confirmé sa place comme l’une des plus grosses pointures au sein des réalisateurs d’Hollywood. Durant plusieurs années, la franchise faisait l’objet de rumeurs sur un potentiel Kill Bill : Volume 3. Ce n’est que le 4 juillet 2023 au micro du média DeMorgen que Quentin Tarantino y a mis fin, en assurant que « cela ne se produira pas ».
Kill Bill: Volume 1, un film d’action culte
Si Kill Bill est aussi iconique, c’est en premier lieu grâce à son protagoniste Beatrix Kiddo alias La Mariée interprétée par l’actrice Uma Thurman. Effectivement, ce personnage a la particularité pour son époque de mettre dos à dos une certaine vulnérabilité par rapport à ce qu’a subi La Mariée et une résilience forte qui se manifeste par une force brutale. En somme, elle brise les conventions habituelles des héroïnes du cinéma de l’époque en devenant un symbole de puissance, mais surtout de renaissance face au drame.
De son duel au corps à corps avec Vernita Green au sein de sa maison à la confrontation épique au cœur d’une tour contre les membres des Crazy 88, sans oublier le combat où se mêlent silhouettes noires sur un fond bleu — une scène qui évoque les esthétiques de Samurai Fiction — : Kill Bill 1 ne laisse aucun répit à sa protagoniste. Ce qui donne l’occasion au spectateur d’être totalement submergé par l’enchaînement des scènes d’actions. Ainsi, nous pouvons expérimenter les différents styles adoptés pour varier les plaisirs.
Le combat qui capte sans doute le plus d’attention est bien le duel final : Beatrix Kiddo face à O-Ren Ishii (Lucy Liu), la cheffe yakuza d’origine chinoise. Les deux femmes se livrent à un combat au sabre dans un décor enneigé. Inspiré des maisons traditionnelles japonaises et des films de samouraïs, cet affrontement se déroule dans un jardin qui respire la tranquillité, ce qui contraste avec la violence des échanges.
La neige, blanche comme la robe de mariée de Beatrix Kiddo au début du film, se teint en rouge au fil du duel, symbole du désir de vengeance qui l’anime. C’est avec ce genre de scènes que Tarantino montre l’étendue de son talent, avec l’esthétique de la séquence qui devient l’outil principal pour illustrer les enjeux du combat.
Il n’est jamais trop tard pour (re)découvrir la saga Kill Bill, qui nous pouvons le dire, demeure un incontournable du cinéma Hollywoodien.