Power Rangers : Mighty Morphin c’est cette saga incontournable qui a bercé l’enfance d’un grand nombre. Une de celles sur laquelle on jette un regard tendre et amusé en se demandant, comment on a bien pu regarder ces bêtises ! En essayant de se convaincre que ce n’était pas si mal finalement. Tout cela c’est de la nostalgie me direz-vous ? Certainement ! c’est d’ailleurs avec un plaisir coupable mais si réconfortant, que l’on redécouvre ces héros de nos jeunes années qui n’ont presque pas pris une ride.
Il va sans dire que côté casting Netflix a mis les petits plats dans les grands pour célébrer le 30e anniversaire de la saga. Ainsi, c’est avec baucoup de sérieux et un premier degré jouissif que les acteurs devenus culte depuis, reprennent du service.
Au rendez-vous de l’épisode, on retrouve Walter Jones, le premier ranger noir, David Yost le ranger bleu originel mais aussi Richard Steven Horvitz qui prêtera à nouveau sa voix à Alpha 5 et Barbara Goodson à Rita-Repulsa.
La deuxième génération de rangers n’est pas en reste, Steve Cardenas le second ranger rouge est de retour tout comme Catherine Sutherland la deuxième à avoir porté le costume de ranger rose. Johny Yong Bosh le second ranger Noir et Karan Ashley la deuxième ranger jaune seront aussi présent mais dans d’autres rôles.
Cette belle brochette de héros haut en couleur se retrouvent au cœur d’un scénario simple mais bougrement efficace, dans les standards de la saga.
Est ce le flop du reboot sur grand écran en 2017 qui a poussé Netflix à extirper les anciens rangers des conventions qu’ils sillonnent depuis des années ? Personne ne peut l’affirmer cependant, cette initiative au-delà de plaire aux fans, aura le mérite de permettre un hommage a Thuy Trang la première ranger jaune et Jason David Frank le premier ranger vert tous les deux décédé.
En interne, comme on ne change pas une équipe qui gagne et surtout celle autour des rangers Netflix a pris l’initiative d’installer Charlie Haskell à la réalisation accompagné du duo Becca Barnes et Alwyn Dale au scénario tous des historiques de la franchise.
En résumé on a une production d’habitués , des robots géants, des rangers qui font leur retour, un méchant culte, tout ceci emballé et servi dans 55 minutes d’épisode qui fleure bon la nostalgie, que dire de plus que : « Go Go Power Rangers ! »